LE ROLE DES AIDANTS DANS LA NUTRITION
Lorsque nous accompagnons un proche vieillissant, nous endossons le rôle d’« aidant familial ».
Lorsque nous accompagnons un proche vieillissant, nous endossons le rôle d’« aidant familial ».
Lorsque nous passons à table, tous nos sens se mettent en éveil. L’appétit s’ouvre lorsque les aliments sont en contact avec nos 5 sens : la vue, l’odorat, l’ouïe, le toucher et le goût. Lire la suite →
Nous parlons de fausse route lorsque la nourriture, la boisson, voire même la salive passe par le larynx vers les bronches au lieu de descendre vers l’estomac. Lire la suite →
Les conseils de Notre Nutritionniste
Laurence PITET
Dans notre société, manger, c’est partager un moment convivial avec les autres : parents, enfants, amis, collègues, …. Lire la suite →
L’inactivité peut être une alerte à la dénutrition résultant d’une fatigue physique et morale. Lire la suite →
« Ma mère a 87 ans, mange et pourtant, elle ne grossit pas, que puis-je faire ? »
La réponse de notre Nutritionniste Laurence PITET :
Laurence PITET
L’amaigrissement d’une personne dépendante et en perte d’autonomie est lié à un problème physiologique et la perte de poids devra être surveillée par un médecin. Dans tous les cas, votre pharmacien pourra vous conseiller et vous donner les médicaments qui peuvent corriger certains symptômes.
Vous devrez observer et comprendre votre « aidé proche ou familial » pour le soulager le plus possible et définir une stratégie à adopter avec votre pharmacien qui connaît les médicaments homéopathiques. Il vous conseillera, vous posera des questions mais vous pouvez aussi vous aider de ces quelques lignes pour anticiper et noter les signes observées chez la personne aidée avant d’aller acheter vos médicaments.
LES SOLUTIONS HOMEOPATHIQUES
Les souches qui peuvent apporter une réponse à un amaigrissement de la personne aidée :
IODUM : Troubles du métabolisme, avec amaigrissement malgré un grand appétit, sensation de chaleur intense, tachycardie et palpitations. Sensation de chaleur générale.
PSORINUM: a toujours faim, mange beaucoup, n’assimile pas et maigrit. A faim la nuit et réclame de la nourriture. Chez un sujet très frileux manquant de réaction.
PHOSPHORUS : avec sensation de vide gastrique, vide au niveau de l’abdomen, vide cérébral, de faiblesse, de perte de vitalité. Envie d’aliments et de boissons froids. Faim impérieuse, dès la fin du repas, faim la nuit.
NATRUM MURIATICUM: Amaigrissement, malgré un fort appétit, surtout du haut du corps, le visage, le cou, le thorax. Sujet pâle, frileux et fatigable.
SILICEA : L’amaigrissement s’accompagne d’une frilosité extrême. Troubles de la nutrition avec altération de l’état général.
TUBERCULINUM : fatigue et amaigrissement malgré un appétit conservé ou souvent augmenté. Faim la nuit.
CALCAREA PHOSPHORICA: chez un sujet longiligne, personne en période de convalescence, faim dévorante, impérieuse sans prise de poids.
Dans tous les cas, on pourra en cas de perte de poids utiliser les médicaments souches de fonds comme SILICEA et rajouter d’autres souches selon les signes. Donner 5 granules 3 fois par jour en dehors des repas pendant 1 mois. L’homéopathie se prend en dehors des prises alimentaires.
Le sommeil et les hormones de régulation de l’appétit
Le sommeil est une fonction vitale de l’organisme qui joue un rôle de réparateur et de régulateur. Dormir est indispensable au contrôle de la glycémie, de l’appétit et du poids.
Le sommeil est la plus longue période sans prise alimentaire, c’est donc une période de « jeûne ». Pour résister à cette période, le corps met en place des facteurs hormonaux :
La réduction du temps de sommeil a pour conséquence une diminution de la sécrétion de LEPTINE et une augmentation de GHRETINE
L’appétit va augmenter naturellement avec une prédilection pour les aliments riches en sucres et graisses.
A côté de ces facteurs hormonaux, le manque de sommeil peut entraîner une prise de poids par d’autres mécanismes :
Les conseils de Notre Nutritionniste
Laurence PITET
Le sommeil est dans l’assiette
Il existe un lien entre une durée de sommeil inférieure à 8 heures/24h et une augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) chez l’adulte et chez le senior. L’IMC permet d’estimer l’excès de graisse dans le corps et de définir une corpulence (maigre, normal, surpoids, obésité) chez la personne. Plus l’IMC est important (<25), plus les risques liés à l’obésité sont importants. Le calcul se fait en divisant le poids (en Kg) par la taille (en mètre) au carré.
Il est donc indispensable de respecter trois repas par jour dont les compositions sont variables et certains aliments induisent le sommeil alors que d’autres sont stimulants.
Le dîner ne devra pas être trop copieux, pris 2 à 3 heures avant le sommeil sous peine de provoquer un réveil trop matinal pour cause de fringale. La digestion entraîne une augmentation de la température du corps, d’autant plus que le repas aura été gras, alcoolisé et riche en protéines. Or, la baisse de température interne est une condition indispensable au sommeil.
Les aliments qui influencent le sommeil
Les glucides consommés en dehors d’une période d’activité physique facilitent la production de sérotonine, un neurotransmetteur précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Mais il ne faut pas consommer de grosses quantités de sucres le soir sous peine de prendre du poids. Manger du sucre ne suffit pas et il nous faut aussi ingérer du tryptophane, de la vitamine B6 et du magnésium qui sont des précurseurs de la sérotonine. Le tryptophane est un acide aminé que le corps ne sait pas fabriquer et qui doit être apporté par l’alimentation (œufs, produits laitiers, viandes, poissons, légumes secs, riz complet, banane, graines de courge, fruits secs oléagineux, chocolat). Il va permettre la fabrication de la sérotonine dans le cerveau qui nous aide à réguler notre humeur et nous préparer au sommeil.
Les tisanes et le sommeil
Les tisanes peuvent constituer une véritable aide à l’endormissement, en premier lieu parce qu’elles permettent d’instaurer un rituel avant le coucher que le cerveau va interpréter comme un signal du sommeil. La nature de l’infusion va influer sur le cycle du sommeil et la valériane, la passiflore, l’aubépine, la verveine sont connues pour leurs propriétés relaxantes qui vont aider à l’endormissement. Enfin, comme toute boisson chaude (éviter les excitants le soir : café, thé), la tisane va favoriser une baisse de la température interne, par un mécanisme d’échange thermique. Boire une boisson chaude déclenche la sudation qui va rafraîchir l’ensemble du corps et favoriser le sommeil.
Quand puis-je en prendre ?
En complémentation de l’alimentation, pendant 1 mois, renouvelable, les produits Nestlé Health Science peuvent se consommer :
Combien peut-on en consommer par jour ?
Dose recommandée :
Comment les prendre ?
Les conseils de Notre Nutritionniste
Laurence PITET
Les compléments nutritionnels oraux (CNO) sont des mélanges à base de protéines, prêts à l’emploi. Ils s’adressent aux patients dénutris, résultant d’une carence en apport protidique par rapport aux besoins journaliers (patients âgés, atteints de cancer…). Les compléments nutritionnels oraux sont prescrits par le corps médical.
Notre partenaire en CNO : NESLE CLINUTREN et RENUTRYL BOOSTER
Qu’est-ce que c’est ?
Les compléments nutritionnels oraux (CNO) sont des mélanges à base de protéines, prêts à l’emploi, prescrits par un médecin à des fins médicales pour augmenter l’apport énergétique et protidiques des patients dénutris. Leur indication est donc définie par le médecin traitant, après une évaluation nutritionnelle exhaustive.
A qui s’adressent-ils ?
Les compléments nutritionnels oraux (CNO) s’adressent aux patients dénutris, résultant d’une carence en apport protidique par rapport aux besoins journaliers (patients âgés, atteints de cancer…). La dénutrition se définie pour les moins de 70 ans par une perte de poids de plus de 5% en 1 mois ou un Indice de Masse Corporelle (IMC : poids en kg/taille au carré en m.) inférieur à 18,5, et pour les plus de 70 ans par une perte de poids de plus de 5% sur un mois ou 10% en 6 mois, ou un IMC inférieur à 21 ou un taux d’albumine (dosage sanguin) inférieur à 35 gr.
Comment bien les utiliser ?
Les compléments nutritionnels oraux sont prescrits par le corps médical. Ils ne doivent pas remplacer une alimentation équilibrée mais doivent être consommées « en plus », à distance des repas, 1h30-2h avant ou après les repas, après avoir été agités. Ils se conservent 24h au réfrigérateur après ouverture, ou 2 heures après ouverture à température ambiante. Ils font partie intégrante du traitement contre la dénutrition.
Quels bienfaits ?
Les compléments nutritionnels oraux complètent l’alimentation et luttent donc contre la dénutrition. La dénutrition altère la qualité de vie et rend sujet aux infections, escarres, chutes etc… Les compléments nutritionnels oraux favorisent la prise de poids. Ils sont primordiaux dans la prise en charge de la dénutrition et font partie intégrante du traitement. En luttant contre la dénutrition, ils favorisent la guérison, et améliorent la qualité de vie.
Quels risques ?
Les compléments nutritionnels oraux sont prescrits par le médecin traitant qui a, au préalable, recherché les antécédents de son patient. Il adapte donc le complément nutritionnel au besoin de chacun. Il existe une multitude de gamme de compléments nutritionnels, qui s’adapte donc aux différentes pathologies : sans sucre, sans gluten, certains adaptés aux patients atteints de cancer, d’autres en préopératoire, d’autres adaptés pour les insuffisants rénaux.
Quelles contre-indications ?
Les compléments nutritionnels oraux ont peu de contre-indications puisque la gamme très large (composition et textures) permet d’adapter la prescription aux antécédents du patient.
Quelle réglementation ?
Les compléments nutritionnels oraux sont remboursés par la sécurité sociale pour les patients dénutris, quel que soit la cause de la dénutrition. La première ordonnance d’initiation de traitement doit être faite pour 1 mois maximum, puis le renouvellement peut être fait pour 3 mois maximum après réévaluation par le médecin traitant de la bonne observance du traitement.